Les canadiens disent NON à la pomme Artic, génétiquement modifiée!

Pomme Artic OGM

La pomme Artic est génétiquement modifiée et ne brunit pas lorsqu’elle est coupée.

LONGUEUIL, QC, le 4 juill. 2012 /CNW Telbec/ – La Fédération des producteurs de pommes du Québec (FPPQ), en partenariat avec la BC Fruit Growers’ Association, a dévoilé aujourd’hui les résultats d’un sondage réalisé auprès des Canadiens sur les aliments génétiquement modifiés.

La réalisation de ce sondage fait suite à une demande de la part d’une compagnie de biotechnologie de la Colombie-Britannique* qui a adressé une demande au gouvernement canadien afin de faire approuver la « pomme Artic », modifiée génétiquement afin de contrôler le brunissement.  Lorsqu’elle est coupée, la pomme ne brunit pas, ce qui représente principalement un avantage esthétique et améliore aussi l’efficacité du traitement des pommes fraîchement coupées pour les transformateurs alimentaires. La Fédération des producteurs de pommes du Québec est préoccupée et s’oppose à la venue d’une pomme génétiquement modifiée sur les marchés, car elle croit que les consommateurs se méfient et que cela pourrait avoir un impact négatif sur la consommation et le commerce des pommes au Canada.

Le sondage réalisé par Léger Marketing s’est déroulé du 26 au 29 juin 2012 auprès de 1 501 Canadiens de plus de 18 ans grâce au panel LégerWeb. Les résultats représentent un échantillon représentatif de la population adulte canadienne.

On a demandé aux Canadiens s’ils étaient en faveur de l’approbation d’une pomme génétiquement modifiée pour contrôler le brunissement.

  • 69 % des répondants se sont prononcés contre son approbation par le gouvernement.
  • 76 % des répondants croient que le gouvernement fédéral n’a pas mis à la disposition de sa population suffisamment d’information sur les aliments génétiquement modifiés pour que ceux-ci puissent prendre une décision éclairée.
  • 9 % de la population canadienne n’a jamais entendu l’expression « aliment génétiquement modifié .
  • 91 % des répondants croient que le gouvernement canadien doit rendre l’étiquetage obligatoire.
  • 35 % des Canadiens soutiennent qu’aucun argument ne peut les convaincre d’acheter des aliments génétiquement modifiés
  • 45 % disent que cela dépend du type d’aliment
  • 14 % des répondants achèteraient des aliments génétiquement modifiés sans hésiter.
  • 71 % des Canadiens sont d’accord avec l’idée d’avoir une catégorie spéciale de produits alimentaires de base (lait, fruits et légumes, céréales pour bébés) qui ne doivent pas être génétiquement modifiés.

La Fédération des producteurs de pommes du Québec représente 555 producteurs de pommes répartis sur l’ensemble du territoire du Québec. Pour sa part, la BCFGA représente 575 producteurs d’arbres fruitiers en Colombie-Britannique.

Nos producteurs de pommes québécois offrent aux consommateurs des variétés de Pommes Qualité Québec, issues de croisements naturels, qui répondent à un contrôle de qualité rigoureux, assurant ainsi un produit d’excellente qualité.

Vous pouvez télécharger le résumé de l’étude en cliquant ici

Visitez le site Web de la fédération ici: www.lapommeduquebec.ca

*L’entreprise de biotechnologie, Okanagan Specialty Fruits, a mis au point une pomme Golden Delicious génétiquement modifiée. L’entreprise canadienne vient de demander l’autorisation du ministère américain de l’Agriculture et de la Food and Drug Administration pour la commercialisation. Okanagan Specialty Fruits estime que la pomme Artic avec cette propriété pourrait stimuler les ventes de pommes dans la restauration rapide et le snacking.

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4 réponses à “Les canadiens disent NON à la pomme Artic, génétiquement modifiée!”

  1. Nicolas W-Deschamps dit :

    Moi personnellement, je suis en désaccord avec les OGM dans la chaîne alimentaire direct (aliment pour consommation humaine), ainsi qu’au niveau de leur culture (maraîchère et fruitière), et ce tant qu’il n’y aura pas un étiquetage adéquats, un contrôle plus stricte ainsi que quelques études qui démontreront s’il y a un quelconque danger relié à leur consommation sur la santé.

    Nicolas

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